Après le mois de novembre sans tabac vient le mois de janvier sans alcool et après ?

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Après le mois de novembre sans tabac 

    vient le mois de janvier sans alcool 

et après ?

 

     

Nathalie Sideris-Avazeri, hypnothérapeute Paris 75018

                                 

 Tout comme le tabac, l’alcool fait partie de notre quotidien. En stimulant nos émotions, nos humeurs et même notre assurance, il nous permet de nous intégrer plus facilement dans cette société de solitude. Et pourtant, cette consommation fait de nombreux ravages sur notre santé en augmentant le risque de certains cancers, des maladies cardiovasculaires et du système nerveux. Toutefois, le sevrage qu’il soit tabagique ou alcoolique n’est pas sans conséquence : apparition de tremblements, anxiété, dépression, fatigue, boulimie….Il est donc recommandé d’être accompagné et de soigner la source de cette addiction souvent liée à une souffrance. L’hypnose reviendra sur votre passé, nettoiera ce que vous avez enfoui au plus profond de vous, vous permettra de trouver les ressources nécessaires pour arrêter ces dépendances. La Fédération Française d’Addictologie (FFA) ont décidé de maintenir l’opération « Dry January » qui initialement était portée par le ministère de la Santé afin de faire ressentir, même sur une courte période, les effets bénéfiques de cette abstinence : qualité du sommeil, perte de poids, diminution de la fatigue. Mais pourquoi ne pas poursuivre les mois suivants et ainsi préserver son capital santé car les effets de l’alcoolisme et du tabagisme sont, dans la grande majorité des cas, réversibles.

Parallèlement aux effets néfastes sur la santé, n’oublions pas que l’alcool et le tabac diminuent de manière significative les chances de grossesse naturelle. Des études ont montré que chez les hommes, la qualité et la mobilité des spermatozoïdes seraient altérées et que chez la femme l’alcool perturbait les cycles pouvant entraîner des périodes d’anovulation. D’autres facteurs viennent en synergie avec l’alcool augmenter les risques d’infertilité comme le tabac et le stress dont les effets nocifs ont largement été décrits. Les femmes, par exemple, atteignent plus rapidement la ménopause. Cette combinaison est une bombe à retardement qui malheureusement fait partie intégrante de notre société. Pourtant, si l’on diminue tous ces facteurs, nous pouvons nous attendre à une amélioration de la fertilité dans les 6 mois.

Nous sommes donc bien loin d’une furtive tentative d’un mois. Alors pourquoi attendre plus longtemps pour avoir une bonne hygiène de vie et retrouver toute sa santé et concevoir un enfant sans passer peut-être par le long parcours de la fécondation in vitro. Je vous propose de vous accompagner dans cette nouvelle vie débarrassée de ces facteurs nocifs et de profiter pleinement de vos enfants et de vos petits-enfants.